Économie de la santé
Organisé autour de deux thèmes principaux : le recours aux soins et la couverture assurantielle, l’objectif des études et recherches de cet axe est d’analyser la consommation de soins de la population, notamment mutualiste, et les facteurs qui peuvent l’impacter. Ces projets contribuent à nourrir la réflexion, en particulier du groupe MGEN, sur les besoins des assurés et les offres de prestations.
Santé et travail
Les personnels d’éducation et de recherche – enseignants mais aussi personnels administratifs et de service, personnels de direction des établissements, chercheurs et personnels d’appui à la recherche – représentent près de 5% de la population active française. Ils s’investissent au quotidien dans leur mission d’éducation, de transmission du savoir et/ou d’amélioration de l’état des connaissances. Cette population est exposée à des facteurs spécifiques liés à l’environnement scolaire, universitaire ou de recherche. L’axe “Santé et travail” s’intéresse aux déterminants professionnels de la santé et de la qualité de vie de ces personnels en vue d’orienter des actions de prévention et de promotion de la santé adaptées.
Vieillissement
cognitif et fonctionnel
L’allongement de la durée de vie observé dans la population des pays développés entraîne l’augmentation de la fréquence des pathologies liées au vieillissement, ce qui se répercute sur le système de soins et de santé. MGEN, comme les autres organismes d’assurance santé, est confrontée à ce phénomène, et ce d’autant plus que sa population a la particularité d’être relativement âgée. Cet axe de recherche s’attache d’une part à mettre en évidence des facteurs de risque et de protection des problèmes de santé liés à l’âge par des approches épidémiologiques menées sur des cohortes et d’autre part à étudier les consommations de soins des populations vieillissantes.
Recherche en prévention-promotion de la santé
Définie par la Charte d’Ottawa (1986), la promotion de la santé (PS) est un champ d’action et de recherche qui met en relief le rôle du contexte social comme élément structurant de la santé et du bien-être de la population. Adhérant à des valeurs comme l’équité et la justice sociale, la PS s’appuie sur des connaissances et diverses méthodologies (quantitatives et qualitatives) pour aborder les inégalités sociales de santé. En effet, les interventions dans ce domaine s’adressent notamment aux populations défavorisées et agissent sur les déterminants sociaux de la santé. L’objectif de l’axe qui s’intéresse à la santé, le bien-être et la vie sociale des populations est d’examiner des interventions dans ces domaines et de faire évoluer les dispositifs dans une perspective d’amélioration, pour répondre au mieux aux besoins des populations ciblées.
Santé et environnement
L’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé environnementale comme l’ensemble des « aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement » (Conférence d’Helsinki – 1994).
Les facteurs environnementaux contribuent à façonner la santé des individus, mais également à la production d’inégalités sociales de santé, et engendrent un coût socio-économique important.